En 2011, les autorités marocaines constataient stupéfaits, la recrudescence des constructions anarchiques dans certaines régions notamment Souss-Massa-Drâa, Chaouia Ouardigha, Tanger, Tétouan, Tadla-Azilal et de l’Oriental. Selon les estimations près de 44.000 cas avaient été recensés pour violation du code de l’urbanisme. Des sanctions avaient alors été retenues en l’encontre des contrevenants et promoteurs immobiliers qui avaient violé la loi en vigueur dans le domaine de l’urbanisme, parmi lesquelles la destruction pure et simple de certaines constructions. Dans une interview accordée à la MAP, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la politique de la Ville, Nabil Benabdellah a affirmé que ces destructions se monteraient à environ 7.000 logements non-règlementaires dans les villes d’Agadir, El Jadida, Safi, Tanger, Salé et Mohammedia. Par ailleurs, celui-ci est revenu sur le fait que ce phénomène est devenu intolérable du fait qu’il affecte aussi bien les terres du domaine de l’Etat ou privé que les terres des communes soulaliyates ( terres collectives), des Habous, des forêts et des promoteurs immobiliers à l’heure actuelle où la question du foncier est continuellement remise sur le tapis.
source: www.maghrebemergent.com