Investissement: La mauvaise surprise Les IDE et prêts privés étrangers décrochent de 35% en 2011
Pour autant, la dynamique interne des entreprises se maintient; La FBCF et les crédits à l’équipement sont en hausse.
La crise économique internationale et le « printemps arabe » ont pesé lourd sur l’économie marocaine! A cet effet, les recettes des investissements directs et prêts privés étrangers ont décroché de 35% selon l’Office des Changes. Il ressort par ailleurs que le la crise subie par certains pays arabe ait surtout profité à la Turquie qui reste le grand pôle d’attraction dans la Méditerranée. Les IDE y ont progressé de 201% à fin octobre 2011, contre un recul de ceux-ci en Tunisie (32%), en Egypte (34%) etc.
Les IDE restent concentrés dans le secteur immobilier. A fin juin 2001, ce secteur totalise 51% du total des investissements. Vient ensuite l’industrie avec 16,7% des IDE. Ce secteur a néanmoins enregistré une légère baisse de 3,5%
Les IDE restent concentrés dans le secteur immobilier. A fin juin 2001, ce secteur totalise 51% du total des investissements. Vient ensuite l’industrie avec 16,7% des IDE. Ce secteur a néanmoins enregistré une légère baisse de 3,5%
Cette baisse des IDE au Maroc a néanmoins été contrebalancée par le recul des cessions d’investissements étrangers : 6,2 milliards en 2011 contre 24 milliards de dirhams en 2010 ; une baisse des sorties de capitaux ; un dynamisme interne caractérisé par une hausse à la fois du crédit à l’équipement de 2,8% et de la FBCF de 4,2% en fin Juin 2011.
Ahmed Fassi Fihri, directeur de la Promotion des Investissements à l’AMDI, releve toutefois que « L’Etat, les établissements publics et les entreprises installées continuent d’investir. La baisse des IDE est beaucoup plus liée aux difficultés des entreprises étrangères en raison de la morosité ambiante que d’une perte de confiance dans le pays».La France aurait enregistré un recul de 1,03 milliard de dirhams au deuxième semestre 2011. En revanche, l’Espagne se serait maintenue et l’on observe également le retour en force des investissements saoudiens.
source: www.leconomiste.com
Laisser un commentaire