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Le marché de la pub boit la tasse

Le marché de la pub boit la tasse : 12% de baisse pour les 4 premiers mois
 A l’exception de l’affichage, la régression des investissements publicitaires a touché tous les supports. Après trois années de croissance, les radios accusent une décrue substantielle : -32%. Des volumes publicitaires réduits  dans le  Secteur financier, immobilier, agroalimentaire et télécoms.
  Contrairement à toute attente  prévoyant une reprise du marché publicitaire, alors très affecté par le ralentissement de la croissance en 2011, celui-ci a par contre , à l’instar du début des années 2000,  enregistré  une très forte baisse au cours des quatre premiers mois de l’année 2012 avec un chiffre d’affaires global (hors investissements publicitaires sur le net) qui s’est établi à 1,6 milliard de DH, contre 1,8 milliard à fin avril 2011, soit un plongeon de 12% .
Il ressort plus précisément d’après les chiffres de la régie de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), concernant les professionnels du secteur que les recettes publicitaires des supports (radio,  presse et télévision) se sont inscrites à la baisse par rapport à 2011. La radio est de très loin le support le plus affecté, dont le volume de publicité a chuté de 32%, suivie de la presse écrite qui enregistre une baisse de 12% et des télés qui perdent 10%. Seul l’affichage tire son épingle du jeu en se permettant une légère hausse de 1%.Ce dernier a par ailleurs, pour la première fois, devancé la télévision en termes d’investissements, ce qui s’est traduit par une progression du chiffre d’affaire de 493 millions de dirhams pour la période de 2012,contre respectivement  488 millions de dirhams pour les quatre premiers mois de 2011.Le tout pour un accroissement de sa part de marché  de 27% à 31% alors que la télé gagne tout juste un point et arrive à 29% et la presse reste à 25%. Quant à la radio, elle, perd d’un coup 5 points.
  Cette tendance globalement baissière, trouve son explication dans l’apport échu aux divers secteurs d’activités. Le cas du petit écran, se justifie principalement selon les régies publicitaires, par les coupes dans les budgets de certains annonceurs en raison de la crise économique et de l’attentisme des opérateurs. Les professionnels l’associent également à une saturation du marché de la publicité télévisée dont un petit nombre d’annonceurs contribuent à la formation du chiffre d’affaire. De façon plus explicite, les déclinaisons sectorielles sont telles que l’alimentation a connu un recul de 17% par rapport à la même période de 2011, les produits de toilette et de beauté, un recul  de 61%   et enfin le secteur des boissons  un recul de 48% par rapport à l’investissement réalisé sur les quatre premiers mois de 2011.A contrario, des évolutions positives ont été observées durant les quatre premiers mois de 2012,par rapport à la même période l’an dernier, la part du support télévision dans les investissements des secteurs des produits d’entretien a ainsi augmenté de 76,4%, l’administration de 43,5%, le cinéma de 80,2% et les télécommunications de 41,9%.Ce recul de la contribution des secteurs d’activité est également observable  au niveau de la radio ou la plus forte baisse  soit 34,1%,proviendrait du secteur de l’ameublement et la décoration.
  De manière générale, les investissements des secteurs télécommunications ont régressé de 5,6%, la distribution de 4,4%, les BTP de 3,7%, la banque et l’assurance de 3,4%. Seuls les budgets publicitaires de l’administration, de l’audiovisuel et du cinéma ont évolué, respectivement de 2,6% et de 2,1%.Pour les professionnels, ces supports sont l’objet de réorientations stratégiques de la part des annonceurs. Réorientations en  fonction de l’importance de l’impact en terme d’audience, mais aussi en terme de cout. Le recours massif  à l’affichage semble bien cadré avec ce dernier argument qui a d’ailleurs enregistré  une hausse de 13,5% dans les secteurs de l’ameublement et décoration, l’alimentation de 5,5%, les télécommunications et les produits d’entretien de 3,3% et de 3,8%.
Coté presse, le chiffre d’affaires global a dégringolé de 449 à 396 millions de dirhams en 2012, pénalisée par la réduction des budgets de sept secteurs sur les treize répertoriés. Les télécommunications, la banque, l’assurance, les produits d’entretien, les bâtiments et travaux publics, l’alimentation, l’information et les médias. Signalons que la baisse la plus importante est celle des investissements publicitaires de l’administration soit à hauteur de  18,6%. Ce qui se justifie aisément par le fait que  les budgets n’ont pas été débloqués en raison du retard de la Loi de finances 2012.
 Le manque de visibilité de la dynamique économique dans son ensemble incite les annonceurs à adopter un comportement prudentielle, c’est ainsi que certains professionnels de l’agro-alimentaire ont en mire le mois de Ramadan pour un engouement publicitaire.
source: La vie éco
 

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