Baisse des ventes de 12 % au 2e trimestre : le résidentiel résiste, les villas cartonnent !
Les transactions se font de plus en plus rares… C’est ce que relève la récente publication de Bank Al-Maghrib (BAM). Les ventes des actifs d’occasion ont baissé de 0,8 % au 2e  trimestre, alors que les prix ont stagné. Mais en glissement annuel, la tendance est à la hausse (+ 1,6 %) pour les prix de l’immobilier ayant fait l’objet d’au moins 2 transactions. Cependant, seules Marrakech et Rabat ont enregistré des baisses par rapport à 2011 (- 2,9 et -4,4 %). Globalement, la tendance des ventes est à la hausse (+ 10 %), mais non satisfaisante pour les professionnels, car  insignifiante. À dire vrai, la conjoncture a été peu favorable dans l’ensemble. À ce propos, l’immobilier commercial a enregistré une baisse de 12 % au niveau de ses ventes pour le compte du 2e trimestre, soit un recul des prix de l’ordre de 2 %. À la tête  de cette chute, les locaux commerciaux, avec un recul des transactions dépassant les 16 % pour des prix (- 2,3 %). Les bureaux, quant à eux, continuent d’être prisés, avec une hausse des ventes de 30,7 % (+ 39 % sur un an).
Le résidentiel se maintient, occupant près de 67 % des ventes de biens immobiliers. Ce dernier continue de résister, avec une hausse de 3,5 % des ventes et de 0,9 % des prix. Les ventes des maisons ont enregistré une chute de 7 % au 2e trimestre et de 6 % sur un an pour des prix en baisse de 1,8 %  par rapport à 2011, notamment dans des villes comme Casablanca et Marrakech. Les villas cartonnent, avec des ventes en hausse de plus de 28 % au terme du 2e  trimestre, et de plus de 40 % par rapport à 2011 ; un résultat qui s’explique par la baisse enregistrée dans les prix, avoisinant les 10 % (- 2,6 % sur un an). Les appartements résistent surtout à Agadir, Marrakech et Kenitra, avec des ventes en évolution de 3,8 % et des prix en légère progression, soit + 1,4 %. Le foncier n’est pas en reste et accuse une contraction des transactions (- 8,1 %) et des prix (- 1,5 %). Dans l’ensemble, l’essentiel des transactions immobilières se concentre à Casablanca (31,7 %), Marrakech (14,6 %) et Tanger (13,8 %). Meknès a cependant enregistré la plus forte transaction au terme du 2e trimestre, + 18,3 %.