Entre rentrée scolaire, retour de vacances tardif pour certains et période post Ramadan pour tous, ce mois de septembre aura cette année joué la prolongation estivale… Le mois d’octobre siffle la fin de la récré, et on se demande bien de quoi demain sera fait. Car bien malin qui pourrait y voir clair dans cette rentrée 2012. Même si l’on sent un frémissement, un optimisme diffus chez nombre d’acteurs économiques, les « nouvelles du front immobilier » ne sont pas toujours réjouissantes : la valeur CGI a été fortement chahutée à la Bourse de Casablanca, l’immobilier commercial se contracte de 12 % au 2e trimestre, entre autres.
C’est aussi de retour de congés que certaines choses, qui d’habitude ne nous interpellent même plus, sautent aux yeux… Comme ces pharaoniques projets immobiliers de très grand luxe qui sortent de terre aux quatre coins du pays et qui semblent laissés en friche dès la première tranche réalisée ; on pense évidemment à Marrakech, et l’on se demande quand, et avec quels dommages collatéraux, celle que l’on pourrait qualifier de « bulle immobilière » éclatera. Comme aussi ces vastes ensembles de logements sociaux construits à la périphérie des moyennes et des grandes villes de manière parfois anarchique. Certes, le temps presse… Mais ces quartiers, souvent pas ou peu desservis, aux appartements mal finis et à l’architecture sans recherche rappellent avec effroi les erreurs urbanistiques dans l’Europe des années 60 et 70. Erreurs, pour ne pas dire fautes, quasi irrattrapables et aux conséquences sociales désastreuses. Le logement social mériterait, ici comme ailleurs, des architectes mieux inspirés, c’est-à-dire soucieux avant tout de la qualité de vie des futurs occupants. Les exemples sont nombreux dans le monde qui font la preuve qu’un logement social peut être beau, fonctionnel, agréable à vivre, voire même « écologique », et intelligemment intégré dans le tissu urbain.
Excellente rentrée à tous…
 
DG Logic Immo Maroc : Marco Cataldi