Grosse déprime depuis juillet en raison de l’inquiétante baisse des transactions.
Les banques serrent la vis et les MRE manquent à l’appel…
La situation d’incertitude qui prévaut dans le secteur immobilier marocain se pose désormais avec beaucoup d’acuité. De toute évidence, cette situation est le résultat de la conjugaison de plusieurs problèmes : des problèmes fondamentaux en l’occurrence, à savoir l’inadéquation existante entre l’offre et la demande dans le secteur ; des problèmes conjoncturels en rapport avec la crise économique occidentale, qui a d’ailleurs eu un impact négatif sur la capacité financière des MRE et des investisseurs étrangers dont les segments de prédilection (luxe et moyen standing) ont enregistré un important recul pendant ce mois de juillet et ce, surtout dans les villes de Marrakech, Fès et Tanger ; des problèmes structurels sont également à relever, comme le montre l’indicateur d’évolution des prix de l’immobilier (IPAI) , édité par la Banque centrale, qui dévoile une tendance croissante des prix dans le secteur. De plus, l’analyse de l’état de la consommation de ciment montre qu’en juillet les ventes ont connu une chute de plus de 14 % à cause du ralentissement des chantiers.
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