50000 unités dont plus de la moitié pour Tanger, selon le Ministère de l’Habitat, serait le stock estimé de logements vides ou non exploités dans la région. Une quantité importante que les promoteurs tentent d’apurer par des offres alléchantes afin de passer à d’autres projets. Le secteur serait-il en train de "remonter la pente" ? C’est ce que semble indiquer les chiffres officiels !
L’Agence Urbaine de Tanger communique ses chiffres sur les demandes d’autorisation de construire : 6 006 en 2010 contre 2846 en 2013 alors, qu’à l’horizon 2020 Tanger aura besoin de 10 000 unités par an selon une étude du Ministère de l’Habitat. Le directeur adjoint de l’Agence Urbaine de Tanger, Abdellatif Labrini, déclare que ces chiffres sont un pâle reflet de la réalité et devraient tenir compte des quelques 3 000 dossiers supplémentaires, en 2013, représentant l’aménagement des quartiers sous-équipés (chiffre qui était de plus de 4 000 en 2012).
Si l’on considère les chiffres, on est loin du compte ! Ils ne sont pas un indicateur fiable quant aux unités réellement mises sur le marché.
Selon des sources officieuses, les transactions immobilières auraient enregistré une de baisse allant de 10 à 20% sans pour cela atteindre un niveau "critique" ; baisse qui, d’après le secteur bancaire, serait due au stock d’invendus. Etant en période de "soldes", les promoteurs se prennent au jeu et vendent à prix bradés et à grands coups d’opérations promotionnelles.
La rareté du foncier dans le site urbain est le handicap majeur pour la ville et va donc pénaliser le prix des logements en les limitant.
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