Nous observons depuis quelques mois une :
· Pénurie du logement social et du moyen standing
. Des ventes qui ralentissent sur le marché immobilier haut de gamme
· Fès/Agadir continuent a avoir des prix soutenues
La situation du marché immobilier est assez incertain et pas homogène dans tout le Maroc. On constate dans un premier temps que dans certaine ville, le marché immobilier présente des signaux de maturité, voire de stagnation comme Casablanca ou Marrakech, stars de la hausse des prix au m2.
Aujourd’hui, aux dires des promoteurs, il commence a se plaindre du manque d’acquéreur sur le marché.
«Nous constatons aujourd’hui que l’euphorie du marché immobilier est en train de s’essoufler», affirme Saïd Sekkat, secrétaire général de l’Association des lotisseurs et promoteurs immobiliers du Maroc (Alpim) et Adil Bouhaja, président des promoteurs immobiliers de Marrakech.
En effet,La ville accuse une stagnation de la demande immobière par des prix trop élevé et donc des ventes moins soutenue depuis le début de l’année. Beaucoup de lotisseurs et promoteurs ont procédé à des remises de 5% et plus dans certain cas.
Les raisons de ce début de crise immobilère sont un ajustement
nécéssaire entre l’offre et la demande. Plusieurs acheteurs potentiels s’abstiennent de passer à l’acte, jugeant le niveau des prix trop élevé. Les professionnels de l’immobilier ( agences et promoteurs immobiliers ) admettent, en effet, une faiblesse du pouvoir d’achat mais tablent sur une reprise de la demande immobilière qui «reste toujours supérieure à l’offre».
les promoteurs immobiliers sont décus par la politique restrictive des délivrances d’autorisation de construire depuis 2003 qui a fait chuter le nombre de logements autorisés de 46.000 à 18.000 par an .
le Bilan est que l’offre en logement social et moyen standing est quasi nul ou rare . Sur le haut standing, le risque d’invendus est présent face a un trop grand nombre de projets en cours qui ont des niveaux de prix pas en adéquantion avec la demande.
Du côté des villes où l’immobilier n’a pas été touché par le réajustement du marché les chiffres de croissance atteignent parfois les 600% à Fès où le prix moyen au m2 des terrains de villas est passé de 1.000 DH en 2002 à 6.000 en 2008.
Agadir aussi , ville de notoriété mondial, et sa vocation touristique, les prix continuent à flamber et aurait prix près de 30 % entre 2007 et 2008. On constate un léger fléchissement de la demande des étrangers mais la clientèle locale et les MRE continue à être nombreuse, malgré la montée des prix.
Marrakech, essoufflement du marché?
La baisse de la fréquentation touristique et la morosité du secteur immobilier laisse les professionnels de l’immobilier et du tourisme perplexe. Selon Adil Bouhaja, président des promoteurs immobiliers de la ville, Marrakech subit le contrecoup de la flambée des prix et commencent a chuter.Certains promoteurs ont consenti des réductions de 5%, réduisant ainsi leurs marges de bénéfices.
Toutefois, dans certains quartiers comme le Gueliz, les prix ne changent pas. Les terrains nus oscillent entre 11.000 et 25.000 DH/m2. Mais les ventes stagnent, selon des agents immobiliers de la place. Dans les zones périphériques, les prix ont atteint les 7.000 DH/m2 construit. Pour les zones de villas, le terrain nu varie de 4 à 5.000 DH/m2.
B.B.
Fès: La spéculation bat des records
Tous les professionnels de l’ immobiliers se penchent vers les terrains des coopératives situées à la périphérie de Fès. De nombreuses opportunités d’affaires immobilières sont encore possibles avec des terrains non équipés à 1.000 DH/m2.
Par ailleurs, en centre-ville, les prix ont flambée de manière spectaculaire par un gros travail sur la promotion de la ville et de ses travaux de mise à niveau. Les prix peuvent atteindre pour les terrains nus jusqu’à 60.000 DH le m2. Les zones Allal Benabdellah, Hassan II et Moulay El Kamel sont les quartiers les plus côtés de Fès.
Cette hausse, qui s’explique en partie par le coût du ciment et du fer ( matière première en général ), se répercute automatiquement sur le client final. Pour les zones immeubles R+6, les chiffres sont passés de 5.000 DH en 2002 à plus de 30.000 DH/m2 aujourd’hui. soit une hausse de près de 700 %.
Enfin, selon le Centre régional d’investissement, le secteur du BTP a progressé de plus de 70% par rapport à l’année 2006. .
Agadir, un marché en pleine essor.
Après une morosité du marché immobilier pendant quelques années, les professionnels immobiliers retrouvent le moral avec notamment les grands chantiers de restructuration de la ville
D’après les informations recueillies auprès de professionnels du secteur immobilier, l’activité reste marquée à Agadir par une inadéquation entre le produit proposé aux acquéreurs et les prix demandés par les acheteurs. En zone immeuble catégorie moyen standing et haut standing: le prix du m2 nu peut être proposé a 20.000 DH/m_et Le m2 couvert en moyen et haut standing oscille entre 7 000 dh /m2 et 30.000 DH/m2.
leconomiste.com
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