L’achat le plus onéreux de sa vie ne s’improvise pas. Voici quelques pistes à suivre avant de finaliser votre acquisition dans les meilleures conditions.
Visiter et comparer
Pour se faire une plus juste idée des biens proposés et des prix, il faut visiter le plus possible. Visiter pour se rendre compte de l’offre sur le marché par rapport au type de bien recherché, ce qui peut permettre de mieux cibler sa demande. Visiter plusieurs fois les biens favoris et à des heures différentes pour évaluer la luminosité et le bruit, affiner les possibilités de transformation et donc mieux apprivoiser les lieux de l’intérieur. Mais c’est aussi visiter un immeuble et ses parties communes, une maison et son environnement et un autre quartier quelquefois au sein de la même commune ou du même arrondissement.
Vérifier et se décider
Le bien idéal n’existe pas. Et quand il faut conjuguer surfaces, emplacement par rapport aux écoles et aux transports et budget, ça grince bien souvent ! Il faut savoir faire fi d’un des paramètres sans pour autant se renier. Et surtout vérifier, en collectif, le montant des charges de copropriété et les travaux envisagés afin de ne pas se trouver étranglé par un ravalement, de gros travaux d’entretien l’année d’après l’acquisition. En individuel, il est primordial de regarder le raccordement aux eaux usées et en lotissement, le cahier des charges. Et dans tous les cas, demander le montant de la taxe d’habitation et de la taxe foncière.
Négocier au juste prix
La négociation est devenue pratique courante. Un bien depuis longtemps sur le marché favorise une négociation avec une marge proportionnelle à celle de la durée de la mise en vente. Un bon feeling entre les deux parties peut amener le vendeur à une petite négociation sachant que son bien sera « entre de bonnes mains ». Attention toutefois, une demande importante de négociation peut faire capoter la transaction, il faut donc être réaliste. Par ailleurs, une trop grosse négociation peut enfouir des problèmes notamment des vices cachés.
Marco Cataldi